[Commun] Combat sur Xeiros Prime

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

J'ai l'honneur d'inaugurer cette section du forum avec son premier RP commun, j'ai nommé "Combat sur Xeiros Prime". Veuillez s'il vous plaît lire les règles du forum annoncées. Merci beaucoup et bonne lecture !

Xeiros Prime est un monde oublié se situant aux confins Nord-Est du sous-secteur Malfian du secteur Calixis. Son éloignement de tout autre monde habité et civilisé et sa proximité aux nuages stellaire de Golgenna Reach en a fait un monde impérial qui a été oublié depuis plusieurs siècles. Ce jour de l'an de grâce M31 558, des dégénérescences dans les mutations des psykers ont permis aux autorités du monde minier de Vaxanide de cibler une présence impie sur le sol de l'astre oublié. Après information auprès des autorités compétentes du sous-secteur, un contingent de Gardes Impériaux a été levé pour inspection et rapport sur le monde Xeiros Prime. Constitué de trois escouades de gardes impériaux, d'un état major formé d'un sous-lieutenant et d'une radio, et d'une auto-mitrailleuse modèle Chimère le contingent a pris place dans un vaisseau marchand dont le trajet conventionnel passait près de la planète et dont le capitaine a été prié par des moyens assez convainquant de déposer le contingent sur celle ci au plus vite. Le contingent a pris pied sur la planète oubliée huit jours après avoir fait ses adieux à Vaxanide sur les restes d'un spatioport de conception impériale et pré-hérésie.
"Nous nous trouvions au milieu de la piste principale de petit spatioport totalement désert. L'accès aux entrepôts et garages de matériel nous est quasis impossible du fait de la présence d'une grande quantité de décombres dispersés de par et d'autre des bâtiments de stockage. Le vaisseau de débarquement de la troisième escouade qui m'a été affecté à moi, sous-lieutenant Adam a atterrit quelques kilomètres au nord, sur la partie extérieur des pistes. Ma première mission sera de rejoindra la troisième escouade et de fouiller les complexes d'habitations à la recherche de signes de vie loyale ou renégate."

Voilà un début de RP que j'ai imaginé, je vous laisse donc le clavier ^^ A vous !!

Moi Baalakai Garde imperiale de la deuxième escouade sous les ordres du Sous-Lieutenant Adam ou appelé Boss, sommes envoyés sur une planète du nom de Xeiros Prime. Je suis prommu caporal pour cette mission.
-Mission reconnaissance du Spatioport local, ratissage de la ville, recherche de présence hostile ou amie.
-Mission secondaire retrouver la 3ème escouade débarquée plusieurs km au nord de la position Loyaliste.

Foutu papelard... Vous avez entendu le Boss, mission pour nous, Primo degagé une position défendable ici-même, Deuxio ratissage du spatioport, Tertio reco dans la ville quartier par quartier. Reçu?!

- Reçu Caporal!!!!

Les gars, c'est pas une mission de routine comme on connait, il se peut qu'on est des renégats planqués, faites gaffe à vos miches, on sert depuis le début ensemble je veux pas votre mort sur le dos! Ryx,Wolf et Roy faites une reco visuelle depuis l'un des toits surplombant le spatioport, le reste avec moi, on nettoye la piste, on aménage un coin pour le Boss, ensuite tout dépendra du relevé. En avant!

La 1ère s'occupe de renforcer les positions dans ce hangar et dans cette tour pour recevoir d'éventuels bonshommes qui voudraient nous souhaiter la bienvenue.

La 2 s'attacha à nettoyer la zone pour passer la nuit, au loin des bruits se firent entendre peut-être la nuit allons-nous être accueillis...

M31 558, 28 Novembre 18h. La nuit commence à tomber sur cette région de Xeiros Prime, les hommes de la troisième escouades doivent être absolument retrouvés avant l'aube pour une opération de fouille plus complète et ambitieuse. J'ai aujourd'hui, selon les pouvoirs qui me sont conférés par le Saint-Empereur légué la direction de la seconde escouade sous les ordres du vétéran Baalakai pensant que ses longues années au 11ème régiment Vostroyen ont fait de lui un chef apte à mener l'escouade avec brio. Cette planète put la traîtrise, nous avons déjà croisés des icônes du Trône d'or de Terra bafouées et dûment brisées à même le sol. La terre même porte la marque de la souillure de cette engeance du chaos, cela nous a sûrement porté malchance car la Chimère a subit des avaries superficielles lors de son atterrissage, effectué depuis un vaisseau ne possédant des infrastructures absolument pas aptes à débarquer du matériel militaire. J'ai laissé le sergent provisoire Baalakai et la seconde escouade sur place pour réparer le véhicule et pour entamer les fouilles des entrepôts accessibles. J'ai quant à moi prit la direction de la première escouade pour la mener à la recherche des hommes arrivées plus haut.
Extrait du carnet de bataille du sous-lieutenant Adam.

"La nuit tombant, nous avons décider de passer la nuit dans la zone qu'avait nettoyé et sécurisé par des tireurs embusqués l'escouade 2 sous les ordres de Baalakai. Mes hommes s'étaient abritait sous les reste d'une carcasse de Leman russ, signe d'une résistance des soldats FDP lors d'une attaque d'une autre époque. Les hommes de la seconde escouade s'étaient quant à eux légèrement dispersés sur un rayon d'une vingtaine de mètres autour d'une place plane non loin du Leman Russ. Notre groupe allait se relayé tour à tour pour disposer 3 tireurs embusqués sur le toit de deux entrepôts proches, les premiers de quart étaient des hommes relativement gaillards de la seconde... La plupart des hommes sommeillaient déjà quand cela survînt ; d'autres jouaient paisiblement aux cartes éclairés par une lampe torche, équipement conventionnel des troupes impériales de Vaxanide. C'était un cri inhumain qui semblait tout droit sorti de nos plus horribles cauchemars. En ce hurlement strident on pouvait ressentir la puanteur de la corruption et de la torture.
- "Chacun à son poste", j'hurlais rapidement.
Dans une série de déclics d'amorceur venant frapper la culasse des fusils laser pour amorcer la pile énergétique emmagasiné dans le manche les hommes se mirent en place, se cachant comme leur ont appris leurs entraîneurs derrière des décombres et débris divers. "J'avais beau plisser les yeux, je ne distinguais rien, que des ombres courant entre les débris et les garages." Quelques laser fusèrent en direction de celles ci sans effet. Je gueulais un cesser le feu mais pris le panique les hommes ne l'entendaient pas et je dus répéter mon ordre quatre fois pour qui enfin les rafales cessèrent... Aucun bruit, aucune ombre ne bougeait plus, où était-elles ?"

Depuis les cris stridents lointain, la 2ème s'est appliquée à renforcer ses positions, la chimère a clapsée à l'atterrissage, le Boss s'est retranchée dans son fortin, tandis que les tireurs embusqués sont attentifs au moindre bruit venant de l'extérieur du complexe.

La nuit nous tombe dessus à la hâte, no soucy pour nous! nos JVN sont sous la main, notre but premier est de terminer le nettoyage, trouver un point défendable qui sera pas détruit au premier assaut. Le Boss m'a demandé de réparer la chimère au plus vite Spiff voit ce que tu peux faire, toi le bleu tu vas avec!

"Black Two ici Zoulou One, rapport de situation!"
...
"Zoulou One ici Black Two, Mouvement à 500m du complexe, attitude inconnu!"
...
"Black Two avertissez Qg et Restez en contact, Zoulou One terminé"
...

A peine 12heures, le comité est en retard, mais il va pas tardé, la 1ere est retranchée là-bas près de l'épave du Leman, nous on tient cette position.

Des tirs de lasers éclatèrent dans la direction de la 1ère, ainsi que des cris d'alertes...

Disposition de combat, baïonnette au canon, formation par trois en cercle, zone de surveillance... 180°c, on ne lâche rien à ces rats, mais on leur prend absolument, tous! Activez vos JVN, ça va servir surtout nous sauver la peau. Groupe 4.5.6.7 sur place trouvé un emplacement défensif, Gloire à l'Empereur!

Gloire à l'Empereur!!!!!!!

Groupe 1.2.3.8 avec moi, on va reconnaître le hangar, gaffe aux pièges et embuscades, demain matin je veux tout le monde à l'appel.

Une partie de la 2eme escouade est regroupée sur un coin de la place couvrant de ses armes le Qg et sa propre position, le Sgt Baalakai et le reste de la 2 sont entrés dans le hangar à vaisseaux pour reconnaitre l'endroit et recevoir si besoin est, l'adversaire et l'anéantir...

Pendant ce temps là, dans un temple de Khorne bâtit dans un hangar. Konmarr, seigneur du dieu du sang, organise son assaut sur les forces loyalistes.

"Bande de chien galeux, je veut que vous obligiez les Space Marines à venir nous affronter sur ce monde perdu! Pas que vous vous fassiez repérer par le premier abrutis d'humains qui tente de nous déloger. Alors maintenant, vous aller m'éliminer ces chiens d'impériaux avant qu'il ne soit trop tard!", hurla Konmarr à ses hommes.

"Oui, maître, vs souhais et ceux de Khorne sont des ordres.", répondirent en chœur les fidèle sujet du warp.


Lendemain de l'arrivée des impériaux...

19h15: La nuit tombe, le moment de l'assaut approche, les forces du chaos se prépare à lancer l'assaut. Mais les loyalistes ne savent nullement ce qui leurs arrivent droit dessus.

20h: Les combat commencent, les tirs de laser fusent tout autours des baraquement impériaux, les serviteurs du chaos se lancent sur les lignes avec une fureur sans fin...
Seraient-ils donc possédés par les entités du warp? Une tel démence ne serait possible autrement. C'est alors qu'un cors retentit dans le lointain, et soudain plus rien les forces du chaos se repliérent plus vite que leurs ombres laissant des impériaux terrorisés par cet assaut éclair.

M31 558, 28 Novembre 22h. Les traîtres ont enfin daigné à nous montrer leurs visages. Des acolytes du Dieu du Sang, leur peau est tachetée de rouge et des débuts de cornes ornent leurs fronts saillants, sûrement des saloperies de mutations offertes par leur sombre divinité qui se tarit dans le Warp de peur de la vengeance de l'Empereur-tout-puissant... Ils sont arrivé vers 21h45 à peu près et son tomber sur l'escouade de Baalakai massacrant plusieurs de ses hommes, sur un ordre de leur chef, la seconde escouade s'est barricadée dans un hangar de stockage. Mes hommes ont tous ouvert le feu en même temps réduisant à l'état de chair bouillante et grillée quelques uns des chaotiques, mais ceux ci nous sont tombés dessus juste après. J'ai vu un gars de mon escouade que j'avais à peine appris à connaître se faire littéralement couper en deux par une hache tronçonneuse. J'avais déjà vidé plusieurs piles énergétiques de mon fusil laser et mon couteau était couvert de sang. Je ne voyais presque plus rien, ma vision était obscurcis par mon propre sang qui coulait de mon cuir chevelu fendu. Je tirais sur les formes qui bougeaient sans réellement savoir si je touchais... Je vis un autre hommes se faire désarticuler par un bolt rapide arrivé dans son épaule. Tout à coup une grenade explosa tout près de moi, instinctivement je me jetais à terre. Le temps semblait long, j'avais mal au crâne, je me relevais doucement et le vacarme semblait avoir cesser : suis-je mort ? Suis-je aux côtés de Sa majesté ? Le son me revînt violemment, j'étais toujours vivant, je me trouvait à quatre pattes cherchant mon armes sur ce qui se révéla à mon grand effrois être un cadavre d'un garde. Je m'écroulais encore deux fois avant d'arriver, évitant les coups de feu derrière la carcasse du Leman où je trouva plusieurs types de mon escouades. Un cors retentit et ces ordures à la solde des entités de la destruction repartirent aussi vites qu'elles étaient arrivées.

"Le canon de mon arme était encore chaud tel les rayons de lumière monochromatique l'avaient emprunté... Je me décidai à donner l'ordre de regroupement mais celui ci me sembla plus difficile à prononcer que la bataille l'avait été pour mes hommes. Après cet effort qui m'avait semblé surhumain, je baissa les yeux sur mon corps. Un projectile m'avait mis en morceau l'avant bras droit et la douleur ne venait que de se faire ressentir. Après quelques minutes qui me semblèrent interminables je réussis à me relever et après avoir listé nos pertes j'envoyais à Baalakai l'ordre de progresser vers le centre de la ville. Pour ma part, j'allais mener mon escouade à la recherche des gars de la 3ème, cette attaque avait considérablement modifié nos plans."

Vers 21h45, nous progressions dans le hangar, j'ai demandé un rapport tous les quarts d'heure, jusque là R.A.S, au dernier tout bascula, le groupe 7 détaillait son rapport quand il hurla contact... ce seul mot suffit pour que je comprenne qu'on était accroché, il dit ensuite que le 4 ème groupe était anéanti par le premier assaut. Nous progressions toujours quand on entendit des bruits de pas en masse arrivant droit sur nous par un étroit couloir de maintenance emprunté plutôt, à première vu c'était des primitifs armés avec des armes rouillées et de corps à corps. Mon sang se glaça quand je vis le premier voulant me trucidé avec sa double lame, il avait un rictus de folie sur son visage la face défigurée et ses cornes naissantes, dégoutant!
En temps que sergent je devais recevoir mon matériel de dotation mais je n'eus pas cette légitimité, l'épée tronçonneuse déjà employé me manquait à ce moment-là. Nan je n'était pas sergent comme les autres j'étais équipé d'un fusil laser performant avec une baïonnette réaffutée mainte fois. Les premiers cultistes ont été embrochés par mes soins tandis que mes gars les cartonnés à distance, je progressais dans un sillon sanglant, mon épaulière avait volé en éclat, rien à faire je ne suis pas un pleutre, chaque fois qu'ils veulent me toucher j'en tue un de plus, chaque fois que je parais une attaque mes hommes leurs faisaient payés chers.

Dans le couloir il n'y avait que du sang et de la barbak, tous mes hommes de ceux qui était derrière fois sont intacts, le temps de fait un contrôle personnel, les voilà de nouveaux sur nous, cette fois aucun ne fut laissés derrière pour tirer tous se battaient dans une mélée générale, je ne fis qu'une bouchée de ceux qui se présenter devant moi, des laches... En repoussant un énième corrompu, j'hurla une formation en cercle sur deux niveaux, en se reformant tant bien que mal Romel fut projeté au sol par un coup, j'intervins au moment crucial ou il allait perdre sa tête en brisant le crâne de son agresseur, il se releva avec rapidité pour rejoindre la formation. La Force est dans le nombre et la cohésion de ses membres, la formation était bien simple... première ligne tirait jusqu'à ce qu'elle soit prit au contact, la deuxième tirait à vue et aidée la première en cas de faiblesse. Je restais sur la gauche du cercle pour ne pas les distraire de leurs but, les corps s'entassaient tout autour de nous, je pris même la liberté de ramasser une lame mieux entretenu que les autres pour servir l'Empereur à mes côtés.

22h10, ils battent enfin en retraite j'ordonne de tirer à vue, de les massacrer jusqu'au dernier, puis mon radio me transmit les ordres du Boss qui était de marcher sur la ville. On rejoignit la place proche du tank en ruine, on fit l'inventaire de tout ce qu'on possédait, avant de partir on fit un détour par les caisses de munitions fit le plein, et prit des musettes pour prendre du rab.

La 2 à moi!!! vous avez deux heures pour vous refaire une santé ensuite on progresse en direction de la ville. Pendant ces deux heures, je me mis à travailler sur ma nouvelle arme et aussi symbole de ma place dans la hiérarchie, c'était une lame grande comme celle de Catachan, j'en fus honoré d'avoir poser les yeux sur cette arme , peut-être l'Empereur voulait-il que je l'as trouve en temps et en heure...

"Nous marchions depuis une demie-heure déjà lorsque les échos d'un combat lointain se firent entendre. Le bruit reconnaissable des décharges de fusil laser nous ôtèrent tout doutes sur la provenance du conflit : la seconde était impliquée. Nous ne pouvions faire demi tour vers la ville pour les aider, il était vital pour notre survie à tous de trouver la troisième escouade, déjà que le manque de sommeille occasionné par cette nuit à passer sans dormir se faisait sentir chez les hommes... Après une courte prière pour la seconde, j'ordonnais aux troupes d'activer le pas. La marche était difficile car cette partie du statioport était entièrement recouverte de débris, vestige d'une ancienne explosion venue d'un vaisseau stationné en orbite proche. Les hommes marchaient sa formation et de façon espacée de façon à éviter une attaque surprise avec des projectiles explosifs, ce style de marche n'était que trop peu maîtrisé par les hommes habitués aux marches cadencées des casernes de la lointaine Vaxanide. Nous atteignirent une position surélevée nous permettant de constater l'étendue des dégâts qu'avait subit la piste de l'ancestrale explosion. Quelques heures étaient passées et déjà les premiers rayon du soleil se montrèrent (les tours de Xeiros sur elle-même étaient courts en cette période) quand nous découvrîmes le cadavre charcuté d'un des gars de la troisième. Ce fût un coup dur pour le moral des mes hommes, heureusement aucuns d'eux ne se révéla le connaître personnellement lorsqu'enfin nous réussîmes à l'identifie grâce à son matricule. Un homme cria et me retournant vers lui je commença par voir son visage horrifié avant de voir ce qu'il pointait du doigt : un mur non loin du cadavre recouvert de sang, celui ci coulait du haut du mur par les trappes d'aération..."

Deuxième jour sur Xeiros Prime...
compte-rendu des effectifs de la 2... 20 hommes sur 25...
Spatioport nettoyé...
Zône autour du complexe...
nettoyage de la ville... En cours... Unité en prgression...


Trois heures que nous marchons en colonne espacé de 10 mètres, nous observons chaque mètre, lorsque que nous entendons un bruit suspect, nous nous mettons à couvert dans les bâtiments, la dernière suspection j'ai ordonné, de continuer mais dans les habitations, plus étroit si attaque il y a... et attaqués nous sommes! ils arrivent en trombe face à nous en masse, je tire coup après coup sur les premiers, embroche le suivant avec mon fusil, puis le laisse de côté pour dégainé ma lame, elle est bénie par le Saint Empereur, je n'ai aucune crainte sur son efficacité. Je pourfends un opportuniste puis lacère un autre, mes gars tirent dès qu'ils le peuvent, le sang est déjà présent sur plusieurs parcelles de mon armure, ma lame en est couvert jusqu'à la garde... Nous avons avancés de plusieurs mètres notre chemin est couvert de cadavres, un de mes hommes est blessé, sa cuisse est perforée par une dague, sa plaie a été désinfectée à la hâte.
On arrive sur un escalier, la lutte devient moins intense mais par pour autant plus soft, je jette un cultiste par dessus la rambarde, il alla s'écraser sur d'autres de ses congénères dans un bruit d'os brisés. Mes hommes tirèrent par rafale pour les obligés à descendre et les abattre comme des chiens tels ils étaient considérés ainsi. Me jetant dans la masse chaotique, j'expédiai deux cultistes de plus dans la mort, les repoussant toujours plus bas, une grenade fut envoyé au rdc du bâtiment envoyant des shrapnels jusqu'au premier étage, la progression recommença quand les derniers fut tués...

Une mission de routine, c'était une simple mission de routine...

Mon équipe s'organisa rapidement en position défensive écartée. J'envoyai plusieurs hommes inspecter les étages supérieurs du bâtiments aux trappes d'aération. Chaque homme était à son poste, prêt à intervenir, nous étions tous stressés, guettant chaque bruit, percevant n'importe quel vulgaire son comme celui provoqué par l'avancée d'un traître. L'ambiance n'avait jamais été si tendue depuis notre arrivée sur Xeiros Prime, nous attendions tous le retour des gars dans le bâtiment avec impatience. C'est à des moments comme cela qu'on commence à regretter le jour de la signature sur ces affreux formulaires d'engagement dans la Garde. La sueur perlait sur mon front, je sentais mon cœur battre avec une ardeur infernale... Je manquai presser la gâchette de mon arme lorsque qu'un des gars à l'intérieur du bâtiment apparut à l'une des fenêtres de celui ci, me hélant de le rejoindre. Je rejoignis hâtivement la porte principale du complexe, l'atmosphère était sombre et humide dans le bâtiment, elle puait l'hémoglobine. Une lueur blafarde rendait les restes de ce qui fût un temps des meubles moches et grotesques. Un escalier de métal longeait le mur jusqu'à une ouverture béante dans le plafond de laquelle émanait l'odeur que trop connue des soldats. Ces lieux puaient la corruption et je me dépêchais d'enjamber les quelques marches encore accrochées à la cloison pour rejoindre les bras tendus de mes hommes me proposant leur aide pour l'ascension de la fin de l'escalier se trouvant dans un état pitoyable. Ce ne fût qu'alors et uniquement une fois arrivé en haut que je pris connaissance de l'horreur qui avait frappé la 3ième escouade. Plusieurs carcasses mutilées gisaient de part et d'autre de la pièce, leur sang coulait en trop grosse quantité des plaies suintant le pu pour coaguler et allait se déverser dans de faibles ouvertures fermées d'un grillage serré qu'étaient très certainement les bouches d'aérations vues de l'extérieur. Aucun de nous n'osait parler et c'est à ce moment qu'une idée affreuse germa dans mon esprit : et si ce sang n'avait coaguler non pas à cause de sa quantité mais à cause du faible âge des blessures... Comme pour confirmer ces pensées dans un vacarme assourdissant un pan entier de mur explosa en mille éclats. Un homme gueula un avertissement de couvert et nous nous précipitions à l'aide de nos frères d'arme restés à l'extérieur.

Les combats s'intensifient progressivement en face, on y trouve des armes lourdes qui arrachent des gerbes de terre autour de nous, un de mes gars a eu sa jambe arrachée, il en est mort, nous avons récuperés un lance-grenades. Ils se font la belle à chaque assaut de notre part, j'ai aussi un mort par infection, celui qui a été blessé à la dague. Nous ne sommes plus que quinze, nos munitions sont à moitié... Notre prochain assaut aura pour objectif d'exterminer les servants et de prendre le contrôle de l'arme, en combat zub ça nous sera utile, Floy est tombé sur une borne à nourriture, il est revenu les bras chargés de bouffe.
L'avenue est calme même paisible, assez pour qu'on reprenne des forces pour l'après-midi et le soir prochain, le reste de la nourriture est rangé dans les musettes, on vérifie nos armes, les mun. est on continue la progression vers le bâtiment où la pièce d'appui est planquée.

Aucun signal radio du Boss, ni de la 3ème, un panneau signal un check-point à deux-cent mètres, on s'y rend pour se retrancher car nous entendons autour de nous des murmures et des bruits, signe d'une éventuelle embuscade, on va leur faire payer le moindre geste contre nous... J'espère que la 1ère a de meilleurs conditions de progression...

Les premiers crépitements des fusils laser se firent alors entendre, j'hurlais "baïonnette au canon" et l'habituel cliquetis métallique se fit entendre suivant mon ordre, les gars ne s'étaient pas fait prier et lorsque que je lançais un ordre de couverture ils étaient déjà pour la plus part mieux cachés qu'un Lictor sur Catachan. Ayant laissé quelques hommes à l'étage je descendis l'escalier avec une dextérité que je ne m'aurais jamais soupçonné. Une fois en bas du bâtiment je vis une nuée d'acolytes des puissances obscures nous tomber dessus en hurlant des blasphème à Sa majesté du Trône d'Or. Nous résistions bien et je logeais mes tirs en pleine tête de ces furieux hérétiques, je vis le trais carme d'un laser conventionnel de la garde fendre l'air près de moi et littéralement couper en deux un des renégats. Un de ces fous s'effondra près de moi, à moitié brûlé. Et je vis avec effrois qu'il avait travaillé pour l'Imperium dans la manufacture militaire, on lui avait cousu un masque à gaz sur le visage, la vision de l'humanité que l'on m'avait appris à aimer me parut tout de suite différente et je croisai par hasard le regard d'un des hérétiques, durant une fraction de seconde il me parut humain et de part la tristesse de son existence je compris sa traîtrise. Une explosion tout près me fit chanceler, le tombais sur le côté... Je chassais cette idée blasphématoire de mon esprit et je chargeai baïonnette à dent au canon sur cet hérétique qui m'avait amené à frôler l'idée que l'Empire de Sa majesté ne serait le même que celui montré dans les livres autorisés. Je lu ruais de coups, le massacrant avec une ferveur immense, avec l'envie de déchaîner cette rage qui courrait en moi sur le premier être, heureusement qu'il fut traître. Ma vision s'obscurcissait tandis que je frappais avec haine la dépouille sans vie de cet être, sa vie avait été misérable, sa mort allait l'être également...

Le combat est enfin terminé, niveau personnel aucune perte à déplorer, matos RAS. C'est bien la première fois que je vois des adorateurs du chaos être aussi barbare, ni aussi déterminé, que precedement... j'ai fouillé avec des volontaires des indices de leurs maitres ou de leur culte, ils sont à la botte de Khorne, les pires de tous, j'en avais déjà affrontés mais pas avec autant de violence. Je perçois des détonations au loin sans doute de l'autre côté de la ville, la première section aux prises avec ces damnés. J'ordonne d'établir une place forte pour la nuit et ainsi attendre de nouveaux ordres et de faire mon rapport sur la situation, une fois les taches distribuées, je pars avec un trinôme pour faire le plein d'équipement ou tout simplement pour ramasser de l'outillage, ça peut servir.

Deux heures de marche plus tard, on tombe sur une chimère abandonnée, on établit un PDef puis je farfouille dans l'engin blindé pour savoir si il est encore en état de fonctionnement. Il y'a assez de carburant, le multilaser est au trois-quart, je mets la main sur des comptes rendus, et aussi des plans de la ville en détail, ce qu'il nous fallait pour continuer notre mission mais avec la Chimère à nos côtés, la tâche sera rapide, très rapide même.

Nous étions au moins sûr sur une chose, aussi horrible soit-elle : l'équipe 3 avait été massacrées. J'avais demandé que l'on enterre les rares dépouilles retrouvées, ces gars étaient partis pour la première fois au combat et se fut leur dernière. Un homme de mon escouade était mort et un autre grièvement blessé rendit son âme à l'Empereur lors d'une opération de secours tentée par le médecin conventionnel qui se trouvait heureusement dans notre escouade. Après de courts sermons, j'ordonnais d'établir les baraquements pour la nuit et une heure après la moitié des hommes étaient couchés et dormaient déjà, on pouvait entendre le fredonnement de chansons loyalistes que chantaient les hommes encore éveillés à la lueur des lampes à mercure...

Je fus le premier réveillé le lendemain, les quelques hommes encore en vie que nous avions sauvé la veille de l'assaut hérétique dormaient encore comme tous les gars qui n'étaient pas de quart cette partie de la nuit. J'allais réveiller le radio pour essayer une fois de plus de rentrer en contact radio avec la seconde sur les grandes ondes, mais son matériel nous renvoyait une fois de plus cet éternel grésillement caractéristique de ces fréquences élevées, déjà qu'il ne marchait qu'à moitié avant l'attaque. Je commençais à douter sérieusement de nos chances de survie, de nos chances de revoir ma planète bien aimée qui ne se trouvait qu'à quelques millions de kilomètres de à, dans les cieux déchirés du secteur Calixis. Je décida donc de fouiller les bâtiments alentours et de reprendre la marche vers la ville cette fois dans l'espérance de rejoindre Baalakai et ses hommes et effectuer avec rapidité les restes de notre mission trop souvent avortée.

"Et merde! de la neige encore et encore! Syrius essaie de faire fonctionner cette foutue radio, et si ça passe pas branche toi au réseau de la chimère en entrant les codes de la première! Il faut rester en contact à tout prix!"

4 heures que le radio de la 2 s'acharne sur son materiel devenu obsolète sur cette planète, avec deux camarades on a retapé la Chim. on fouille une dernière fois le quartier, le reste de la 2 commence à remballer le bivouac. J'ai placé un tireur/ observateur à la tourelle, j'ai nommé Pakerson pilote de la 2, mes gars ont un regain de motivation, c'est bon pour la mission. Direction la position 12-59, le fort imperial de la ville, il est à huit kilomètres plein nord.

" Prends la prochaine à gauche et roule toujours au Nord, s'ils attaquent on les recevra, Syrius envoie les coordonnées du fort à la une, vous autres passez en mode pionçage, ça va bougez maintenant qu'on a moyen de transport."

La section prit route vers le fort, mais la route en question traverse la grande place, les forces ennemis doivent être présente mais on ne pourra pas éradiquer seul ces impies qui souillent la ville.

"Tiens voilà qu'il neige !" s'étonna cet imbécile de la troisième.

Notre système balistique de repérage était complètement HS car c'était la troisième qui devait le livrer avec le reste du matériel dont la chimère, mais celui ci avait été complètement détruit à l'atterrissage raté de l'escouade. Nous n'avions pu estimer à nouveau notre position depuis la petite hauteur du cratère atteinte ces jours derniers. Il se trouva que nous ayons avancé dans une direction assez juste mais que l'arrivée sur Xeiros ai de son côté été trop approximatif puisque nos deux escouades arrivées indemnes s'étaient retrouvées à quelques kilomètres de piste des premiers baraquements de la ville. Nous étions donc infiniment plus proches de celle ci que prévue et déjà nous pouvions apercevoir les bâtiments d'une cité industrielle. Nous allions avancer en formation espacées dans les ruelles de la ville morte et espérer atteindre son centre vers les points stratégiques.

"Putain, mais que fout le radio de la seconde !" gueulais-je. "Sûrement la même chose que le notre..." rétorqua un rescapé de la dernière escouade. Je compris alors que je m'emportais comme beaucoup dans l'énervement de la situation et qu'il fallait se maîtriser. Avec du calme, beaucoup de calme nous réussirons à sortir vivants de ce foutu merdier...

RAATATATATATATATATA!

La Mitrailleuse qui crache depuis que nous avons été accrochés par des xenos planqués dans les immeubles dominant l'avenue, j'étais juste derrière le siège de Pakerson, qui grinçais des dents à chaque projectile lancé contre le pare-brise de la Chim, suite à un énième objet impactant sur la carlingue du véhicule, je suis allé me placé au niveau de l'écoutille arrière pour observer la situation et la dicter à Syrius qui prend des notes du fait de ne pas avoir de contact radio avec le Boss. Backer s'éclate à la .50, il gueule les compte-rendus comme si ils en pleuvaient "Face-midi contact hostile!", "A 5h au deuxième étage personnels hostiles".

"Bordel ou le Boss... c'est maintenant qu'il faut être ensemble, son sale caractère me manque dans des situations comme celle-là... J'espère qu'ils s'en sortent mieux que nous, quoiqu'il en soit je vais faire le ménage dans cette ville..."

Les gars sont impatients d'en découdre avec ces chiens impies, leur faire payer tout ce qu'ils ont pu faire même penser en posant les yeux sur Khorne.

"Vous avez prêtés serment Camarades!!!! Honorez-le!! Pour l'Empereur et que notre coeur soit sans faiblesse tant que l'Empereur aura les yeux posés sur nous! OUAAA!"

"OUAAAA"

Les cliquetis des armes lasers et des baïonnettes raisonnèrent dans la caisse blindée...

La Chimère se rapproche du centre ville, la résistance ennemie s'intensifie, ils sont agglutinés autour de l'Hotel de ville, ils ont dressés des barricades tout autour, la bagarre va être serrer...

"Bon Pakerson! tu vas pénétré le premier réseau de défense, ensuite Backer arrose avec la .50, les alentours pour nous permettre de prendre pied dans la zone hostile, ensuite tu reste en couverture avec Backer au cas-où! Le reste vous m'collez au cul!"

la chimère baisse la lame de bulldozer pour la charge des belligérants.... CRA-BOOOOOM!

La rampe s'abaisse, la 2 charge à travers les fumigènes, les premiers adorateurs se ruent sur nous, des tirs efficaces les atteignent aux points vitaux s'écroulant sur place, ceux qui évitent les lasers, sont reçus par moi-même, coup d'arrêt au plexus, perforé de ma lame, balayette et je l'achève au sol... une bulle de protection est vite organisé dans la première ligne chaotique pour faire le point et observer les mouvements ennemis...

"Que fait le Boss!!!"

La vacarme assourdissant d'un bataille toute proche se fit entendre. Il semblait venir de partout mais nous identifiâmes bientôt qu'un des immeubles de l'Adeptus Administratorum se trouvant à quelques rues d'ici était complètement en feu. On s'est tous mis à courir pour rejoindre le combat et c'est au troisième tournant que nous avons pénétré sur le carrefour du combat. Les gargouilles de style impérial gisées presque toutes sur le seul meurtri par les rafales successives. Des pans entiers de dalles étaient arrachés et se retrouvaient soulevés et décrochés, plusieurs luminaires se trouvaient enroulés autour de piliers d'une ancestrale voûte. Des taches noires sur les murs nous informais que Baalakai et la garde faisait partie du combat...

"Fils de l'Empire, chargez !! Gloire à l'Empereur !!" Hurlais-je en me précipitant dans la mêlé.

Plusieurs de mes gars vidèrent une pile énergétique de laser cramant quelques impies, je courais toujours mon pistolet mitrailleur dans la main droite et mon épée dans la main gauche. Un de ces fous se jeta sur moi et je lui envoyait mon épée au visage, lui coupant littéralement la moitié supérieur de la boîte crânienne. Le bruit était tel que je n'entendais plus rien et ma vision était obscurcie par la fumée qui semblait venir de partout. Les traits crépitant de laser balayait l'air en tout sens. Je vis des silhouettes furtives courir courbées sous le projecteur de la chimère, instinctivement j'alignais les trois points blancs du viseur de mon arme et pressait la détente. Je sentis une série d'impulsions violentes dans mon bras qui me fit chanceler et je vis deux des silhouettes arroser abondamment la chimère de leur sang impie. "Attention chef !" un homme cria derrière moi et j'eus à peine le temps de me retourner pour voir un guerrier du pacte du sang s'agiter de convulsions et tomber à terre quasis instantanément sous les tirs nourrit d'un de mes hommes se trouvant juste derrière lui. L'insant d'après je ne vis plus rien, les lunettes de mon casque était couverte de sang, d'un revers de bras je les essuyais pour voir la tête de l'homme qui m'avait sauvé quelques secondes avant de rouler à mes pieds...

Les combats étaient intenses, la vision se limitée aux lumière de la chim et de la Lune éclatante, des ombres se déplacer sans cesse autour de nous, nous nous battons maintenant depuis plus de deux heures. La première ligne de défense adverse était sous contrôle, la deuxième aussi ais je perdis un de mes gars qui fut lacerer à mort par une meute d'impies, je ne pus me retenir de les exterminer en voyant ce fidèle brave de l'Empereur mourir pour une mission qui n'était pas la sienne et loin de chez lui. Ma peine fut grande mais courte, je ne pouvais me laisser aller... pas maintenant je pourrais pleuré une fois que tout cela serait terminé, tant que ma mission ne serait pas close, je continuerais à me battre pour bouter le Chaos de cette ville et par la suite la planète s'il le faut...

Des détonations familières arrivées de la droite hors du cercle de défense, je ne pouvais voir, mais entendre je pouvais, je pris deux hommes avec moi pour savoir ce qu'il en était, ma surprise fut grande, le Boss en personne était là à se faire assaillir par les mêmes ennemis qui nous attaquent depuis le couché du soleil... Un cultiste voulut l'atteindre en traître mais mon fusil fut plus rapide, touché dans le dos il s'éffondra à ses pieds... un cordon avec ses hommes et mes deux gars fut en place pour rendre compte de la situation.

" Boss!!! ça va allé?!... on a prit position dans la deuxième ligne de défense, la deux est bien ancré dans leurs défenses, la chimère vous attend si vous voulez prendre quelques minutes de repos... "

Une vague chaotique nous prit d'assaut, je pris position devant le Boss pour faire bouclier de mon corps, tirant coup par coup atteignant une cible à chaque fois... tirant mon chef par ma main libre, mes hommes faisant de même...

L'escouade avait enfin rejoint les lignes alliées. La chimère étaient là, les chenilles bloquées par du matériel impie jeté au sol à cet effet, sa carlingue était criblée d'impacts, des taches noires indiquaient la présence de lance flamme parmi les rangs ennemis. De son côté droit, un des deux canons additionnels était plié (sûrement à cause de la chute d'un bâtiment). Le bolter lourd avant devait être à court de munitions car son feu habituellement nourri était stoppé, le canon était chaud, ce qui indiquait qu'il avait chèrement vendu ses derniers bolts. De son côté de canon principal était en état de marche et les deux servants artilleurs à l'intérieur effectuer avec rapidité la routine de tir.

Je ressortis bientôt du véhicule blindé, regrettant déjà les quelques minutes de repos passées à l'intérieur, un pistolet mitrailleur de style non-réglementaire à la main (mon arme de sous-lieutenant à charge laser étaient perdue). Je me jetais derrière une balustrade tombée sur le pavé complètement arraché de la place, d'un rapide coup d'œil je localisais l'ennemi, aidé de mes fidèles lunettes thermiques de vision nocturne. La plupart arrivait d'une voie assez large et dont ils avaient dégagé les obstacles les plus dérangeant à coup d'explosions. L'ennemi ne devait être très nombreux car le flux d'hommes arrivant était assez faible et ces derniers étaient plutôt espacés. La réelle menace pour nos escouades était plusieurs tireurs embusqués sur le toit des immeubles avoisinants le carrefour. Plusieurs taches blanches dans mes lunettes m'indiquèrent leur présence sur plusieurs étages dont les vitres avaient étaient brisées.

Baalakai se trouvait à quelques dizaines de mètres de l'autre côté du char, déchargeant avec frénésie des décharges laser sur les assaillants, à couvert lui aussi. Je regroupais trois de mes meilleurs hommes et courrait vers lui, après avoir lâché une rafale aveugle dans la direction de l'ennemi. Un tir éclata au sol près de moi juste avant que je rejoigne le couvert où était caché Baalakai et quelques hommes. "Nous devons éliminer les tireurs embusqués" hurlais-je malgré les quelques centimètres qui nous séparait, "Je vais contourner le carrefour par la gauche pour rejoindre le premier immeuble avec trois de mes gars. Fait de même pour l'autre immeuble avec tes meilleurs hommes et laisse le commandement du reste des troupes à un gars doué !!". Baalakai aquiesca et s'empressa de gueuler des ordres pendant que nous nous éloignions de la bataille en direction de la masse sombre qui s'élevait au cœur de la nuit, telle la dent d'une chair lacérée.

Embusqués dans les derniers étages, ma mission les détruire. des tirs touchèrent un de mes gars à l'épaule, il se mit à couvert d'un murret, puis rendit compte.

" sixième étage, à 300m hostile!!!"

"Alpha en défense, bravo avec moi!" dis-je à travers la comm.

En sprintant nous nous dirigeâmes vers l'immeuble où la cible était localisée, mes gars me suivirent à travers la fumée et les tirs nourris, j'abattis un groupe de cultistes qui voulés nous stopper, ils n'ont pus que voir leur mort, je pressais la cadence pour en terminer rapidement pour enfin sécuriser cette zone, tant que cela ne serait pas fait, nous aurions aucun moment pour faire le point, redéfinir nos priorités, et nous regrouper... je vis le Boss penetrer dans l'immeuble en face puis disparaitre. Quand nous sommes entrés dans le bâtiment, nous ne vîmes que décombres, ruines, saccages...

Premier étage, RAS
Deuxième étage, RAS
Troisième étage, RAS
Quatrième étage, RAS
...
Cinquième étage, indice de présence ennemi! J'ai trouvé un piège à différence de masse avant qu'il n'emporte le GV de tête, de la formation. Des tirs éclatent tout près, il doit être proche. La progression se fait à pas lent et léger. Des détonations proviennent d'en face, à une fenètre, je perçus du mouvement au dernier étage en face, et des éclairs de tirs qui s'agitent, puis une fumigène verte éclate, RAS pour le tireur d'en face, à nous d'agir pour en terminer. On est entre le cinquième et le sixième, et des bruits suspect se font entendre, on se prépare au combat, rien plus un bruit, puis une décharge de tir automatique, il sait pas tirer, chance pour nous, on charge, deux grenades sont lancés, explosions, on fonce, on se regroupe sur le palier supérieur, cherchant des traces de présence, rien, on progresse dans le couloir de droite, pièce par pièce, rien des chargeurs vides, des douilles par dizaines, mais pas de corps...puis un pan de mur s'effondre et je tombe par un coup puissant mais pas ciblé, je me débat et je vois un homme, un homme en pleine mutation, il grogne telle un animal, Carlson tire en rafale, impactant... le monstre se rue sur lui, puis le frappe à mort, l'envoyant s'étendre plus loin, je me relève difficilement, et dégaine mon épée, me préparant à l'envoyer en enfer, le voilà, gueulant à plein poumon, je raffermis ma prise sentant les impuretés de la poignée dans mes paumes. Il charge, je le repousse une première fois en reculant aussi, une nouvelle charge mais je suis plus vif et l'esquive, pour me retrouver sur son flanc, je frappe, encore et encore, jusqu'à ce qu'il s'éffondre à chacun de mes coups, puis lui tranchant la tête à la base du coup, il tombe lourdment!...

"Putain ! Ces merdes impériales sont coriaces !" Je déchargeai une fois de plus mon arme en direction des gardes regroupés autour du char. Pan "Ah enfin", un de mes tirs vînt enfin projeter la carcasse meurtri d'un fidèle sur l'acier froid du blindé. Le bruit sec d'un éclatement près de moi me fit me retourner brusquement ; une vitre avait éclatée en morceau près de ma position. Je baissai les yeux, j'étais repéré, une équipe montait sur la façade de l'immeuble d'en face. Les cerveaux endoctrinés de ces soldats de l'Empereur avaient enfin eu l'idée de lever la tête plutôt que de bêtement repousser les attaques de ces fanatiques perdus en bas. Ces gars allaient enfin avoir à faire à un guerrier à un vrai, ils allaient enfin comprendre ce qu'est un gars du Chaos !! Je vais leur faire comprendre que les puissances de la ruines ne se réduise pas à ces bêtes fanatiques.

"Baalakai, vous l'avez eu ce rebelle ?", "Non Boss, le tir l'a effleuré et maintenant impossible le chopper, faite gaffe il est de votre côté et c'est un vrai !" mécontent je gueulais "J'ai fait l'école de sous-lieutenance moi, c'est à toi Baalakai à faire gaffe à ton cul !". "Excusez chef !".

"Bon on monte au troisième et faite gaffe si vous tenez à vos miches, le tireur est en vie !". Rush, un de mes gars montait en premier, suivi de près par un second gars, un dernier fermait la marche. Les différents étages de l'immeuble étaient reliés par un escalier central à double sens, encore une invention digne du cerveau dérangé d'un haut-fonctionnaire. Chaque montée était un moment de stress, où chacun d'entre nous retenait son souffle, espérant qu'il pourrait franchir l'étage suivant la tête devant. Cet étage était complètement détruit, des restes carbonisés de ce qui fut un temps des cloisons gisaient au sol. Des débris de verre jonchaient toutes les parcelles de marbre près des vitres. Des restes de bureaux s'étalaient de par et d'autre des vastes salles voûtées à l'envers ; un micro-calculateur à transistors, archaïsme de l'adeptus administrorum se trouvait sur une des rares tables debout, l'écran complètement traversé par une décharge. Une odeur de brûler se faisait sentir sur tout l'étage, les papiers peints avaient été grossièrement détruits sur les zones des motifs impériaux. On pouvait de ci de là apercevoir une partie épargnée de l'aigle bicéphale peint sur les murs ou gravé à même le mur...

L'espèce de créature tout droit sortie d'un cauchemar avait emporté mes deux camarades, qui fait que maintenant j'étais tout seul dans l'immeuble, toujours à la recherche du sniper... Des détonations sans doute de l'immeuble voisin, mais dans celui-ci rien, pas âme qui vive... M'accordant quelques minutes pour récuperer de ce combat sanglant, j'ai ôté les plaques de mes gars, pris ce qui pouvait m'être utile, je pris un couloir non explorer pour continuer la fouille du bâtiment.

En bas, les combats devenaient courts voir inexistants, aucun bruit honnis celui du vent dans l'avenue vint briser le calme de nouveau rétabli, dans un énième couloir à demi-éclairé, une barricade était là, bloquant l'accès, installant ma sangle de fusil en bataille, je scrutais si aucun piège n'était en place... rien...

" Si je bouge cette chaise j'aurais assez de place pour passer..."

Ce que je fis de suite, veillant à ne pas faire trop de bruit, écoutant si rien ne s'approcher, dégageant la chaise pour de bon, aussi silencieux que possible, je franchis l'obstacle, me redressant, puis repris la progression, quel silence...

j'entendis des bruits sourds comme quelqu'un courant, je ne pus me retourné à temps, un cultiste me projeta dans le couloir, ne me laissant pas le temps de me relever, il me plaqua au mur avec son fusil impie, limite à ce que je ne touche plus le sol, essayant tant bien que mal à me mordre. Tentant d'attraper mon couteau, il m'égratigna le bras, sentant une poignée familière, je le pris de son fourreau et lui sectionna les tendons du bras gauche, choqué de ce retournement de situation, il mit trop de temps à se rendre compte que son bras ne lui obéissait plus... D'un coup de pied bien placé, il tomba au sol, avec la distance entre lui et moi, je pris l'initiative de dégainé mon épée, la brandissant au dessus de moi, je courus sur lui, lui m'esquiva et me poussa dans ma course vers le mur proche, un crac se fit entendre, mon nez venait de se brisé à l'impact, avec les larmes aux yeux, j'eus du mal à le voir me charger, pour m'évincer de son arme répugnante... m'embrochant l'épaule droit, il fit l'erreur de retirer son arme pour renouveler son attaque, d'un rapide geste, je l'ouvris au ventre, répandant ses entrailles, l'achevant d'un nouveau coup, il tomba lourdement... je ne pus retenir la douleur qui m'envahissait limite à m'évanouir de suite, si je faisais ça, j'étais à la merci de ces chiens qui pouvaient encore être dans les environs voir même à l'étage ou je suis...

Nous continuâmes à monter les dernières marches qui nous séparait de l'étage. Une fois celui ci atteint nous pûmes mieux constater son état : une troue béant s'étendait sur quatre mètres environ, empêchant l'accès par ce couloir et donnant une vue dégagée sur l'étage inférieur et surtout sur l'immense baie vitrée de celui ci. Cette fenêtre était brisée. La pièce de notre étage étage était parsemée de basses cloisons entre lesquels se trouvaient parfois d'anciens bureaux de l'Adeptus Administrorum. La perfection de la zone de tir me surpris, l'angle de tir couvrait tous les combats dans la rue ainsi qu'une grande partie de la façade de l'immeuble d'en face. Penché devant ce trou de quelques mètres, ma main s'appuya sur quelque chose qui roula lentement dans un petit bruit que trop familier. "Des douilles !", le tireur c'était tenu ici il y a quelques instants. Je me retournais vivement juste assez vite pour voir la cloison de derrière moi s'enfoncer, un renégat se jeta à travers celle ci pour se jeter sur moi. Je n'eus le temps de l'éviter que celui ci me tomba dessus, nous tombâmes ensemble l'étage. Un choc puissant manqua me briser les épaules mais je réussi à rouler projetant sur le côté de tireur. Je dégainai mon arme dont la dragonnière enroulait déjà mon poignet, en continuant ma roulade je tirai vers le tireur qui eu malheureusement le temps de se jeter derrière un caisson d'acier.

Mon magasin était quasi plein et je tirai dans la cloison la perçant de toute part à hauteur humaine prenant soin de légèrement changer de positions à chaque tirs. Une rafale courte déchiqueta le bois plaqué sur un des massif piliers de la salle, les balles fusaient de partout faisant pleuvoir des centaines d'éclats de pierres et de bois. Les gars d'en haut avaient eu des problèmes et descendirent enfin. D'un geste de main j'ordonnai d'encercler la zone et d'avancer avec prudence. Je pouvais sentir mon cœur battre sourdement dans ma poitrine, la respiration forte de mes hommes n'était maintenant le seul bruit qui venait troubler le silence qui s'était installé dans la salle.